Nettoyage de l’Ardoux à Lailly en Val

Le Syndicat mixte d’étude, de travaux et d’aménagement du bassin de l’Ardoux veille sur la qualité des eaux de l’Ardoux et de ses affluents.

Depuis près de quarante ans, le Smetaba (syndicat mixte d’étude, de travaux et d’aménagement du bassin de l’Ardoux) exerce cette compétence sur 120 kilomètres de rivières et un territoire de 280 kilomètres carrés.

Le syndicat, présidé par Bertrand Hauchecorne, maire de Mareau-aux-Prés, a une mission : assurer la continuité écologique de ces cours d’eau et leur écoulement fluide, indispensable pour permettre le déplacement naturel des sédiments et des espèces aquatiques, en particulier des poissons.

Des travaux d’entretien et d’aménagement

Pour y parvenir, il est nécessaire de supprimer les obstacles à la libre circulation de l’eau, comme les barrages ou les seuils situés au pied des ponts. Il faut, aussi, réaliser des empierrements pour resserrer le lit de la rivière, améliorer son débit et favoriser la création de méandres, à l’image de ce qui a été fait au pont des Élus, à Mézières-lez-Cléry.

Les boisements qui bordent les cours d’eau, que l’on appelle la ripisylve, doivent également être entretenus. Autant d’actions menées dans le cadre d’un contrat pluriannuel du milieu aquatique qui permet au Smetaba de mobiliser des financements publics, notamment ceux de l’Agence de l’eau. Leur réalisation est coordonnée par Clémence Médard, cheville ouvrière du Smetaba, qui exerce un métier à deux facettes : celui de technicienne lorsqu’elle étudie les projets d’aménagements et pilote leur réalisation ; celui de médiatrice lorsqu’elle travaille avec les riverains, car l’Ardoux leur appartient.

« Les travaux doivent être réalisés avec leur accord. Je dois faire preuve de pédagogie, conseiller et discuter avec eux », précise-t-elle. Aussi, passe-t-elle beaucoup de temps sur le terrain, comme la semaine dernière où, équipée de bottes, elle était aux côtés des bénévoles de l’association de pêche de Beaugency, attelés à enlever des troncs de peupliers tombés dans la rivière au pont Hallée, à Lailly-en-Val.

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