Retour en image de la pêche d’inventaire faite par l’équipe technique de la Fédération de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques du Loiret Deux opérations de recensement piscicole se sont déroulées à Tavers et Beaugency, jeudi, en présence des membres de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) de Beaugency et de la communauté de communes des Terres du Val de Loire. Objectif : observer la biodiversité aquatique, recenser les espèces de poissons présentes et évaluer l’état écologique des milieux aquatiques.
« Nous avons été mandatés par la communauté de communes, qui gère les cours d’eaux, pour l’opération à Tavers et par la fédération de pêche pour celle de Beaugency », indique Antoine Verseil, responsable technique de la fédération de pêche du Loiret, qui réalise une cinquantaine de recensements par an.
Des travaux vont être réalisés pour aménager des espaces à coloniser par les poissons sur le Lien, qui traverse Tavers, en amont du moulin Foussard. Et cet inventaire servira de référence pour les futurs comptages.
La méthode utilisée est la pêche électrique. « Pour attirer le poisson, le courant électrique envoyé dans l’eau inverse le sens de polarité des muscles et il suffit de tendre une épuisette, explique Antoine. Nous sommes dans un cours d’eau sur sol calcaire qui est conducteur, il n’y a pas besoin d’une forte intensité électrique. »
Sur cinquante mètres, l’équipe avance munie d’une électrode et remplit la bassine de ses prises. Les poissons sont ensuite comptés, mesurés et pesés avant d’être remis à l’eau.
L’après-midi, nouveau lieu mais même méthode : c’est au Ru de Beaugency que les équipes ont procédé à l’inventaire, sur une centaine de mètres, avec celui déjà réalisé en 2022 comme référence.
À Tavers, 78 chabots, neuf épinochettes et six anguilles ont été recensés, dont la plus petite de 266 millimètres. À Beaugency, 39 chabots et 65 épinochettes ont été comptabilisés. Mais pas d’anguille, ces dernières ne pouvant remonter le Ru qui traverse la ville.
« À cet inventaire manque la princesse des rivières, la truite, note Antoine. Au niveau de l’interprétation des résultats, nous avons affaire à des espèces polluosensibles que l’on retrouve dans une eau courante et fraîche, de bonne qualité. » Dans le Ru, les résultats traduisent une stabilité de la population par rapport à 2022