Chantier de réouverture d’annexes hydrauliques / site « Rives de Beaugency »

Ce vendredi 30 septembre, nous avons été une bonne dizaine d’intervenants tout au long de cette journée de travail qui s’est déroulée dans une excellente ambiance permanente et où a régné l’entraide, le partage, heureux d’être là et un courage sans limite de tous afin d’avancer encore un peu plus le chantier déjà réalisé par l’association RESPIRE.De plus, Stéphane nous a fait la surprise de venir à midi avec le maire de Beaugency et son adjoint qui ont apprécié au plus haut point ce chantier inter-associations et les résultats attendus bénéficiaires à tous les usagers de la Loire et à l’organisme tutelle la DDT, le travail et le financement étant réalisés par des associations et non par l’état.

Avantages pour tous de la réouverture des deux chenaux :

Le débroussaillage et le déboisement des deux chenaux ouvriront à nouveau un couloir entre la Loire et ce long bras de la Loire, lui-même déjà ré-ouvert en 2012 par le Conservatoire et qui permettra à la Loire de progressivement recreuser le chenal en emportant les alluvions, qui ainsi, ne seront plus bloquées par des obstacles. Le déboisement aura également permis d’abattre dans cette zone des arbres érables negundo, espèce invasive.

La réouverture des milieux en bord de Loire procure à nouveau un biotope favorable aux oiseaux d’eau pour leur halte migratoire, plus généralement leur stationnement et leur reproduction, ce qui était le cas dans un passé déjà lointain, en particulier dans cette zone, mais également aux poissons en leur offrant un nouvel axe de circulation vers un milieu riche en herbages et en insectes et donc propice aussi à la reproduction des poissons avec la partie du bras qui en période de basses eaux est une prairie inondée.

De plus, l’eau circulant à nouveau évitera que la jussie n’y prolifère comme elle a commencé à s’y implanter. Le maintien d’un débit peut même laisser envisager l’extinction de cette station de jussie.

Enfin, l’augmentation de la période d’inondation et la circulation de l’eau seront propices à la bonne fonctionnalité de zones de reproduction pour le brochet, classé vulnérable en région Centre – Val de Loire.

Un grand merci à tous les intervenants le GIC Loire,   l’AAPPMA, et 6 membres du Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire .

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